Les bains sont très anciens et remontent au moins à l'âge de fer, avant la conquête romaine de la (Grande-) Bretagne en 43 ap. J.-C. La ville de Bath était idéalement située à l'époque romaine puisqu'elle se trouvait à l'intersection de la rivière Avon et de la frontière romaine, marquée par une route militaire importante (la Fosseway).
Son nom antique fait également référence aux bains puisqu'on l'appelait Aquae Sulis ("les eaux de Sulis"), du nom de la déesse Sulis, honorée localement. Les Romains ont assimilé cette déesse à Minerve.
Les eaux qui sourdent à Bath sont particulières : ce sont des eaux chaudes chargées en minéraux qui proviennent des profondeurs de la terre. C'est pourquoi elles ont de nos jours cette couleur verdâtre. Dans un bassin à l'arrière, on voit clairement les bulles crever à la surface de l'eau. On compte trois sources à Bath. Elles étaient honorées à l'époque celtique (les Celtes rendaient un culte aux cours et plans d'eau). Le bâtiment romain est donc une extension des installations précédentes.
- lieu de culte à Sulis (temple et source sacrée)
- bains thermaux curatifs (qualité particulière des eaux)
- thermes à la romaine, hygiénique.
Un reste d'une canalisation antique en plomb. Elles étaient obtenues en martelant une grand feuille de plomb autour d'un morceau de bois cylindrique.
Stèle funéraire d'un prêtre de la déesse Sulis, découverte à Bath. C'est celle de Caius Calpurnius, mort à 75 ans, comme le précise l'inscription. C'est sa femme qui a fait graver la stèle.
Fronton du temple de Sulis Minerve. On voit au centre une figure qui cumule les caractéristiques de Neptune et des Gorgones. Autour de ce médaillon central, on reconnaît des victoires, des animaux aquatiques et même des astrolabes (dans les coins inférieurs).