
Wilfried Stroh soutient que c'est la « mort » du latin au temps de Virgile qui lui a permis de devenir « immortel ». Il aime à citer à l'appui de sa thèse « élitiste et snob » Marc-Antoine Muret, le professeur de Montaigne : « On dit que la langue latine est morte depuis longtemps. Moi, je pense au contraire que c'est justement maintenant qu'elle a sa pleine vitalité et qu'elle jouit d'une santé éclatante, depuis qu'elle n'est plus au pouvoir du peuple ordinaire. »
Wilfried Stroh
Le Latin est mort, vive le latin !
Petite histoire d'une grande langue
Traduit de l'allemand et du latin par Sylvain Bluntz
Les Belles Lettres, 302 p. Prix 25,00 €
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