
Il s'agit d'un bloc de morceaux de bronze corrodés qui comporte des engrenages. On a d'abord cru que c'était une vieille horloge de l'époque moderne, jetée en mer et tombée par hasard dans l'épave. On ne pensait pas qu'un tel objet puisse avoir été fabriqué dans l'Antiquité.
Il n'en est rien. Des études plus approfondies ont montré que cet objet était bien antique, mais difficile à étudier car les éléments le constituant sont soudés les uns aux autres par la corrosion. Il n'est pas possible de les séparer sans détruire l'objet.
L'épave dans laquelle on a trouvée cet objet a so

Cet objet est très complexe : des engrenages, des roues, des aiguilles, des cadrans gradués comportant des inscriptions astronomiques.

Cet appareil pouvait en effet indiquer les phases de la lune, les positions du soleil, de la lune, et probablement de Mars et Vénus. Il était équipé d'un système permettant de compenser le décalage de l'année solaire (un jour tous les quatre ans, alors que cela n'était pas encore appliqué pour les calendriers). L'appareil servait aussi à prévoir les éclipses et les levers d'étoiles particulières.
Pour prolonger les recherches, on a construit en 2000 un scanner (tomographe) exprès pour cet objet, qui a une précision de 50 microns.

On peut donc imaginer que cette machine découle directement de celles fabriquées par Archimède et est un témoignage concret du génie du célèbre savant et inventeur grec.
voir la page consacrée à la machine d'Anticythère sur Wikipédia (la page en anglais est plus à jour et plus complète).
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